Un long sommeil vers les étoiles
On est partis à 3. Je reviens à 2. Zom n'a pas pu venir mais savait que c'était une forte probabilité. Seulement Bébé et moi dans la voiture. J'ai envie de hurler, de taper le volant comme une dégénérée. "C'est très courageux de votre part". C'est surtout que j'aimerai que l'on fasse pareil pour moi, j'ai répondu. Souffrir ? non je préfère mourir. C'est égoïste et violent de laisser l'être aimé sans paix. Je l'ai entendu soupirer, de soulagement je crois. Une vie bien remplie. De baignades, de gamelles, de croquettes, de voyages aussi. De câlins, d'amour. C'était dur......froid. Et cette table en métal glacée chez le vétérinaire, malgré la douce chaleur de la matinée. L'assistante qui baille, trop habituée à ce genre de quotidien. La vétérinaire tellement douce, essayant de trouver les mots, comme lorsque l'on perd un humain. "C'était un chien extraordinaire, très gentil" me dit-elle. Je sui